La Dernière Comtesse de Secondigny
Julie-Catherine Darrot de la Boutrochère née à Azay-sur-Thouet le 18 août 1741, fut la dernière comtesse de Secondigny.
Après avoir été élève à la Maison Royale de Saint-Cyr de 1753 à 1763, elle en sort pour épouser Antoine Ricouart d'Hérouville.
Ils iront vivre à Paris dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés.
Le 25 février 1780, le comte d'Artois demande à Julie-Catherine de bien vouloir s'occuper du comté de Secondigny. Elle accepte et s'y fait représenter par Jacques Bazille, un chanoine de Sainte-Croix de Parthenay.
La comtesse d'Hérouville porta plainte durant l'année 1780, que ses 150 arpents de forêt avaient été tellement pillés par les riverains "qu'il n'y restait plus de bois à couper".
1782 Inventaire des titres conservés aux château de Secondigny.
1785. Lettre de Jacques Bazille informant Julie-Catherine de l'appauvrissement des paysans et de leur impossibilité de payer les droits et les redevances dues.
1786. Premières plantations de pommes de terre à Secondigny.
1787. Au mois de juin de cette même année ce fut la création d'assemblées provinciales et municipales ; il y avait deux membres de droit : le seigneur et le curé.
1788. Au mois de mai de cette même année est composé le premier conseil municipal. Les membres en seront :
La comtesse d'Hérouville
Le curé
Membres élus :
Jean-Baptiste Maupetit, chirurgien
Gauffreteau
Ré
Louis Cantet
Joseph Michau
Pidoux de la Mosnerie
Despretz de Montpezat, officier royal
Julie-Catherine Darrot de la Boutrochère comtesse d'Hérouville décède le 5 germinal an V, elle avait 55 ans.
Elle vivra ses derniers jours à Paris dans une extrême pauvreté et mourra probablement à la Maison Royale de Charenton.(voir lettre du maire de secondigny)