Les Maisons Nobles

 

La Mosnerie :  

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Ce logis appartint successivement aux familles Girard en 1371 et 1413 puis aux Couvreterre en 1427.

Il passe aux mains de Jean Chauvin qui l'avait acquis de par son mariage avec Jeanne Couvreterre. Leur fils Guillaume hérita de la Mosnerie et se maria avec Catherine Beugnon ; ils eurent quatre enfants dont Jacques qui fut le propriétaire du logis.

 François Boynet, de par son mariage avec Louise Chauvin, devint, en 1580, propriétaire de la Mosnerie.

 Ce fut ensuite Louis Boynet, de 1587 à 1606 qui devint le seigneur du lieu. Celui-ci épousa Elisabeth de Contour. En 1615 il vendit par adjudication le domaine qui vint aux mains de la famille de Lauzon.

Jean tout d'abord qui épousa Marguerite de Cujac en 1584 dont il eut neuf enfants. Un de leurs fils, Philippe, en devint propriétaire en 1640.Sa fille, Louise, qui reçut en partage la Mosnerie épousera Charles Pidoux en 1655.

 Puis vinrent Gabriel-Charles Pidoux qui épouse en en 1730 Marie-Marthe Besnier ; ils auront cinq enfants. Charles-Gabriel épouse en 1757 Marie-Marguerite Gaalon et hérite en 1770 ; ils auront trois enfants dont Alexis-Charles Pidoux qui épousera en 1833 Céleste-Victoire Morin.

Leur fille Marie-Victoire Pidoux épouse en 1865 Louis-Alfred Rouault. Leur fils Henri Rouault en 1919, époux de Alix des Nouhes reprend la Mosnerie puis vint le tour de leur fille Marie-Madeleine qui épouse Jean Chabot.

 Le fils de ceux-ci décède en 1995 à Paris.

Les propriétaires actuels sont M et Mme Severac qui restaurent ce magnifique logis doté d'une échauguette et d'un toit en poivrière.

 

 

La Petitière    

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Blason de la famille Bétoulat : " de sable au chevron d'argent accompagné de trois chardons d'or tigés et feuillés de même "

Ce vieux manoir du 14° siècle qui était enfermé de murailles voisinait avec des étangs et des bois.

 On peut  voir à l'intérieur, plusieurs belles cheminées en granit.

 Jean de Pizon et son fils Pierre en furent les premiers propriétaires. La fille de ce dernier en hérita avec Charles de Mondion son époux.

Il passa dans les mains de leur fille Charlotte qui veuve de Pierre des Francs se remaria avec François Bétoulat et c'est leur fils, André qui en hérita au 17° siècle.

André Pizon de Bétoulat devint le page de la reine Anne d'Autriche et entra au service du cardinal de Richelieu.

Plus tard il servit sous les ordres du marquis de Brezé et sa carrière fut couronnée par la remise du collier de Saint-Michel ; mais c'était un homme violent qui se battait en duel très fréquemment. L'on disait de lui qu'il avait tué le comte de Soissons sur l'ordre de Richelieu.

 Il fit pénitence et peu après cette affaire se retira à l'abbaye Royale des Champs.

Après avoir fait un séjour à l'abbaye de Talmont en Poitou il revint à Paris pour y mourir en 1679. Il avait 75 ans.

 Jacques du Vieux qui avait acheté la Petitière à André Pizon le revendit à Artus Landerneau seigneur de la Caillerie.

Le 6 mai 1769 Joseph-Charles-Jacques Darrot de la Boutrochère en devint propriétaire.

Les familles Niveau et Robin en furent propriétaires au 19° siècle.

De nos jours Mr et Mme Gallard sont propriétaires du logis.

Quant à la chapelle Saint-Barthélémy, située à côté du logis, elle appartient à Mr. Humeau.

 

La Braudière

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Blason des Desprez de Montpezat : " d'or à trois bandes de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or"

Cette vieille demeure du 14° siècle proche du bourg a conservé ses tours et ses portes blasonnées.

 Ses douves, elles, sont asséchées.

 Auber des Francs, écuyer, seigneur de la Bretonnière en était le propriétaire. Jacques, son fils en hérita et la conserva jusqu'au 17° siècle.

 Puis ce furent Jérôme et Hubert de Clisson qui la reprirent. La fille de ce dernier, Madeleine y vécut avec son époux, Louis de Moulins seigneur de Rochefort. Celui-ci le vendit à Pierre-Alexis du Bois.

Elle passa dans les mains de Jean-Philippe-César Desprez de Montpezat qui l'acheta au 18° siècle et qui émigra au moment de la Révolution.

Revenu combattre avec les insurgés vendéens, il fut arrêté et guillotiné en 1793.

 Sa veuve fut autorisée en 1796 à percevoir la moitié des revenues de la propriété.

 En 1844, Jean-Baptiste Decaux la racheta à Jeanne de Montpezat puis la revendit à François-Auguste Bonnin propriétaire au bourg d'Allonne.

De nos jours elle est la propriété de Mr. Pereira.

 

La Vergne :

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Blason de la famille Faubert : " d'argent à trois fasces de gueules ou fascé d'argent et de gueules "

C'est dans cette maison forte que se tenait les assises seigneuriales.

Il y avait autrefois de hautes murailles ceinturant le logis.

Il est constitué d'une tour carrée de deux étages.

 A l'intérieur des cheminées du 16° siècle, un escalier en colimaçon et des portes aux linteaux blasonnées.

Sur la porte d'entrée, une date : 1633.

Elle appartenait au 15° siècle à Jean de la Vergne puis aux Faubert, famille noble très ancienne, originaire de Charente avec le mariage d'Antoinette de la Vergne et Pierre Faubert.

Celui-ci décède en 1463 et c'est son fils Guy qui devient à son tour seigneur de la Vergne et qui épouse vers 1500 Jeanne de la Chambre. Ils auront trois enfants. Leur fils Guy deviendra propriétaire de la Vergne et épousera vers 1530 Claire Bouchard-d'Aubeterre.

Guy et Claire de la Vergne eurent quatre enfants dont Jacques qui épousa Jeanne de Chapelais dont il n'est pas connu de descendance.

 C'est en 1616 que la Vergne passe aux mains de Pierre Acquet qui en épousant Françoise Eschallard aura cinq enfants dont le fils Pierre, anobli en 1645 épousa Catherine Dumont en 1663.

Ils eurent deux fils dont René Dumont-Acquet qui se maria avec Renée Sanglier en 1691. Ils eurent trois enfants. René-Louis Dumont-Acquet hérita de la Vergne et épousa Marguerite-Françoise Quirit.

C'est le cousin de René-Louis, Jacques-François Acquet qui devint seigneur de la Vergne et épousa en 1713 Jacquette-Françoise Jaillard de la Maronnière et en secondes noces Jeanne-Paule Cordier dont il eut un fils Jacques-René qui épousa Mélanie Fouque de Monville en 1784 ; ils eurent deux enfants.

La famille Avice fait son entrée à la Vergne avec tout d'abord Antoine Avice de Mougon qui épouse Louise-Ursule Thibault de la Gaschère dont il eut une fille prénommée Catherine-Ursule-Antoinette qui se mariera en 1772 à Thibaud-Amateur Avice de Mougon, son cousin ; ils eurent trois enfants. Mélanie-Ursule-Catherine-Antoinette Avice de Mougon hérita de la Vergne et épousa François Couderc-Prévigaud vers 1792.

En 1914 Mrs Demarle et Loiseau étaient propriétaires de la Vergne.

Le propriétaire actuel se nomme Mr. Vergnaud.

 

La Caillerie :  

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Blason des seigneurs de la Caillerie : " de sable au chevron d'argent surmonté d'un triangle de même "

De 1488 à 1595 on peut voir à la Caillerie la famille de Cosne avec en 1488 Aymar de Cosne qui épouse Marguerite Bingaud.

Leur fils Jean se marie avec Jehanne Girard dont il eut trois enfants. Jacques, le fils de ceux-ci,  épouse en 1539 Renée Simonneau ; ils auront un fils Jacques de Cosne.

C'est avec le mariage de   Renée de Cosne, fille de Jacques, en 1595, avec Antoine Landerneau que la Caillerie devient la propriété des Landerneau.

 Il y eut trois enfants de cette union dont Isaac Landerneau qui épouse vers 1643 Marie Viault ; ceux-ci eurent trois enfants dont Pierre qui se marie en 1656 avec Elisabeth Brunet.

 Il y eut trois enfants de cette union dont Marie-Elisabeth qui se mariera en premières noces avec François Estourneau en 1683 et devenue veuve se remarie avec Pierre de Nuchèze en 1690 à Paris.

La famille Goulard, famille noble du Poitou devient propriétaire de la Caillerie en 1740 et en 1793 elle est louée au fermier général Bonaventure Maupetit.

 De ce manoir il reste une porte en ogive dans une dépendance.

 

 

Montiboeuf : 

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A côté de la métairie avait été érigé une chapelle par les soins de Raoul de Chaunay.

 Celui-ci avait légué Montiboeuf à l'abbaye de Fontevrault. Louise de Bourbon, abbesse de Fontevrault louait les lieux à Pierre Ouvrard ; elle les vendit en 1592 à François Serin.

 Vendue à la Révolution comme bien national elle arriva dans les mains de Charles Fradin.

 En 1742 Auguste-Ernest-François de Savignac des Roches et son épouse Aglaé Brochard de la Rochebrochard en deviennent propriétaires.

En 1869, leur fille, Marie-Sidonie en hérite et par son mariage avec Hervé le Pelletier de Molandé, Montiboeuf entre dans cette famille. En 1887, Marie le Pelletier de Molandé hérite de Montiboeuf et épouse le comte Monti de Rezé.

En 1907 les propriétaires sont Pierre Roy, François Renelier et Léon Rouchy et c'est à cette même époque que Montiboeuf sera exploité par Alexandre Michenot et Louise Largeau pour un montant annuel de 4200 Frs.

De nos jours Montiboeuf est la propriété de la famille Sauvage.

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N'oublions pas la Mortière. Cette seigneurie devait une rente à l'abbaye Notre-Dame des Bois au 15° sècle. Elle appartint tout d'abord au 16° siècle aux d'Auzy et aux Garnier puis il passa dans les mains d'Auguste Poussard qui avait épousé Marie-Louise Darrot.

Charles Cherbonneau époux de Marie-Jeanne Bonnin en devint propriétaire au 18° siècle.

 

 

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