La Révolution

Arbre de la Liberté

 

Pellerin de la Salmondière, curé de Secondigny prêta serment à la Constitution et plus tard même se maria.

Quant à l'abbé Jean-Baptiste Motte qui prêta serment lui aussi, il continua en secret à baptiser les enfants, à célébrer des mariages religieux et à enterrer les morts en leur ayant administré l'extrême-onction.

Quatre vingt pour cent des terres de Secondigny appartenaient à la noblesse et au clergé ; aussi au moment de la Révolution eurent lieu des transactions visant à confisquer à ceux-ci leurs biens en les vendant comme biens nationaux comme partout en France.

C'était le temps de la délation et l'on voyait malheureusement des pères dénoncer leurs fils tels le sieur Baudran qui dénonça ses deux fils qui ne voulaient pas aller défendre la République. René Cantet le fit également pour ses deux fils ; Mathurin et René.

Quant au sieur Pidoux de la Mosnerie, il recrutait des volontaires pour l'Armée Catholique et Royale.

 Il réussit à en rassembler cinq cents souvent très mal armés.

En 1793 les officiers républicains s'inquiétant pour leur sécurité décidèrent de transporter leurs dossiers dans d'autres communes.

La même année les Bleus s'attaquèrent à l'église où ils brisèrent les statues, détruisirent les tableaux et emportèrent les vêtements liturgiques.

En 1794 le général Daillat incendia plusieurs habitations.

 Cette année-là bon nombre de personnes furent arrêtées, accusées d'incivisme :

Sébastien Potiron ; condamné à la détention

François Mimeau : guillotiné

Jean Barberit, lui, resta de longs mois en prison

 

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